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Vivre au Paradis
 

Né en 1952 dans l’oasis de Guémar, au sud-est algérien, Brahim Benaïcha rêvait du paradis que devait être la France, ” où on se lavait avec du parfum et où il y avait de beaux camions “. Rêve enfantin confronté en 1960 à la réalité du bidonville de Nanterre. Son livre VIVRE AU PARADIS, ni analyse, ni présentation d’un modèle, témoigne. Attestant de la difficulté mais aussi de la possibilité d’une intégration réussie à la société française, cet expert-comptable n’en demeure pas moins un bédouin, un homme du désert. Bourlem Guerdjou vint à sa rencontre en 1993, en lui annonçant simplement : ” Je veux adapter VIVRE AU PARADIS au cinéma “. La rencontre de Bourlem Guerdjou et de Brahim Benaïcha, c’est la rencontre de deux âmes ; la rencontre aussi de deux frères, l’un né là-bas en Algérie, l’autre, né en France. Dés cet instant ces deux hommes, dont la sensibilité puise à la même source, celle de la terre de leurs ancêtres, savent qu’ils partagent une même conviction : le devoir de mémoire. C’est ainsi qu’est né VIVRE AU PARADIS, sous la plume de l’un et réalisé par le second. En mémoire de la génération de leurs parents, qui ont construit les routes, les automobiles et les immeubles de France, et dont l’histoire est trop souvent ignorée.

 

Distinctions

1998

Festival International du Film d’Amiens
* Prix d’interprétation féminine pour Fadila Belkebla

Festival Arte Mare du Film et des Cultures Méditerranéennes de Bastia
* Olivier d’or
* Prix d’interprétation masculine pour Roschdy Zem

Journées Cinématographiques de Carthage
* Tanit d’Or

Festival International du Film de Jérusalem
* Grand Prix “In the Spirit of Freedom”

Mostra Internationale de Cinéma de Venise
* Prix de la Meilleure Première Œuvre
* Prix “CinemAvvenire”